Historique

Lors de la réunion du 31 décembre 1944, la propagande est relancée pour le recrutement de nouveaux adhérents.

Lors de l’Assemblée Générale du 21 janvier 1945, la péréquation des pensions est à l’ordre du jour avec d’autres revendications telles que le reclassement des militaires en fin de carrière. L’exonération de la contribution nationale et de l’impôt cédulaire.

En juin 1945, l’Association compte 300 adhérents.

Le 16 décembre 1945, une nouvelle assemblée avec pour thème principal de revendication, le relèvement du taux des pensions.

L’Ordonnance du 6 janvier 1945 avait accordé quelques avantages, mais l’inflation des prix avait réduit plus qu’à néant les augmentations accordées. Maître JAIGU, avocat-conseil, souligne l’utilité d’accorder le taux des pensions sur le prix de la vie et en appelle aux Pouvoirs Publics pour arriver à une stabilisation des prix. La motion de cette assemblée demande la péréquation des pensions en prenant pour base les soldes et traitements en cours.

A cette époque notre journal national s’appelait : « LE RETRAITE PROPORTIONNEL ». Il est trimestriel.

M SOUFFLET, président depuis 1936, décède le 25 août 1946 à l’âge de 72 ans.

Lors de la réunion du Conseil d’Administration d’octobre 1946, M. Gaston NEU est élu président.

Le rapport moral de l’année 1946 fait ressortir la vaine course du montant des pensions pourtant augmentées d’une indemnité spéciale temporaire derrière l’inflation et le taux d’augmentation du coût de la vie. Le rapport du taux est de 4.50 % pour les pensions contre 9 % pour le coût de la vie. D’où la demande d’une péréquation des pensions est de plus en plus à l’ordre du jour.

L’Assemblée Générale de février 1947, désigne Messieurs Gaston NEU et SAULNIER pour représenter l’Association au prochain Congrès National les 17 et 18 mai 1947. Malgré l’attribution d’un acompte provisionnel, la demande de péréquation totale et automatique des pensions est formulée avec encore plus d’insistance. Une seconde Assemblée Générale, le 1er juin 1947, animée par Me Georges JAIGU, met encore plus l’accent sur cette revendication.

Cette dernière Assemblée donne le compte-rendu du Congrès National où apparaissent les tableaux A B C D pour les soldes et traitements présageant la future péréquation. Le président NEU, assisté de Me Georges JAIGU lance un appel à tous les retraités militaires du département, adhérents ou non à l’Assemblée Générale du début de l’année 1948. Me Georges JAIGU insiste sur la nécessité d’un plus grand nombre d’adhésions pour donner plus de poids à nos revendications.

L’appel paraît être entendu puisque le compte-rendu de l’Assemblée Générale fait mention d’un grand nombre d’adhésions; une soixantaine environ. Il faut dire qu’une récente loi de dégagement des cadres avait rendu de nombreux sous-officiers à la vie civile.

La loi sur les pensions est votée le 20 septembre 1948. elle remplace celle du 14 avril 1924.

Une réunion, de Conseil d’Administration, le 13 novembre 1948, fait ressortir la mise à l’écart des retraités proportionnels sur leur non-bénéfice de l’article 18 (majoration pour 3 enfants de plus de 16 ans). Mécontentement également sur l’article 36 sur l’antériorité du mariage et sur le taux des pensions de réversion.


Cédule : feuillet sur lequel on inscrivait autrefois les revenus de même catégorie. CSG de l’époque prélevée directement sur les soldes



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